Compte-rendu de la délégation reçue en Mairie le 14/10

L’entrevue a duré 1h30 environ

Étaient présents :

  • le Directeur de Cabinet du Maire, Monsieur Gregory BOZONNET
  •  la Collaboratrice chargée du service Education Madame Alice GIRARDOT
  •  Mme Bocciarelli, Directrice  de l’école maternelle Cocteau
  • Mme Riera, parent d’élève à Cocteau
  • Mme Raynaud, enseignante à l’école élémentaire Freud et déléguée syndicale Snudi-FO
  • la Secrétaire Générale FO du Groupement Départemental 34 EST –  Madame Nathalie DE OLIVERA 
  • la Secrétaire Générale de FO territoriaux ville de Montpellier/ CCAS – Secrétaire Générale Adjointe du Groupement Départemental – Madame Cecile JOURDAN 

La délégation :

« Nous sommes venus pour vous faire part des problématiques dues au manque de personnels d’entretien (AERS) et d’Atsem dans les groupes scolaires de la ville. Ces absences entraînent des conditions d’hygiène inadmissibles pour les enfants, et des conditions de travail extrêmement pénibles pour tous. Depuis plus de 5 semaines, nous subissons cette situation, cela ne peut plus durer. »

Réponse :

« Nous voulons le dialogue, on est dans la construction. Nous partageons le constat sur des conditions de travail difficiles, avec une surcharge de travail et de la souffrance aggravées par les absences nombreuses de personnels d’entretien et d’Atsem depuis la rentrée et la crise sanitaire.

Nous avons pris des mesures d’urgence fin septembre en faisant appel à plusieurs entreprises extérieures pour renforcer les équipes d’entretien (30 personnes). Mais l’externalisation n’est pas un projet. »

La délégation :

  • « Il y avait déjà des manques d’effectifs, antérieurs à la crise sanitaire, pourquoi n’en avez vous pas recrutés suffisamment ?
  • il faut un nettoyage supplémentaire entre 12h et 14h, le matin et le soir cela ne suffit pas avec les mesures covid, sinon on met en danger tout le monde, particulièrement les enfants de maternelle qui jouent à même le sol ; il n’y a pas de savon, ni de papier toilette »

Réponse :

« Le taux d’absentéisme structurel est important, les conditions de travail y sont pour quelque chose ; les jury de recrutement prévus en juin et juillet n’ont pas pu avoir lieu pour des raisons sanitaires ; un problème conjoncturel s’est ajouté au problème structurel. Nous n’avons pas assez de CV, ni de personnes disponibles en raison d’agents mis en isolement, ou qui gardent leurs enfants à cause de classes fermées, ou bien qui ont des pathologies. »

La délégation :

  • « il faut que les agents soient fixes
  • des agents en CDD n’ont pas été renouvelés, on veut un pôle transparent pour la gestion des agents
  • pour recruter, il faut un moteur, des perspectives de carrières, car celles des agents stagnent: proposer un concours interne d’Animateur territorial   spécial,  catégorie B  pour les ATSEM  qui sont chargés de l’assistance au personnel enseignants et participent au quotidien  à la mise en œuvre des activités pédagogiques. De plus les ATSEM appartiennent depuis mars 2018 à la communauté éducative. »

Réponse :

« Nous allons recevoir 60 candidatures d’agents d’entretien, environ 40 seront retenues, et 34 d’Atsem »

La délégation :

« Qu’allez vous faire des recrutés ? »

Réponse :

« On souhaite les pérenniser. »

La délégation :

« Quand aurons nous les agents dans les écoles ? »

Réponse :

« Cela prend du temps, on peut s’engager mais on a pas assez de CV ; les personnels recrutés pourraient arriver dans les écoles courant novembre. »

La délégation :

  • « il y aussi le problème des bornes, les agents y passent beaucoup de temps, les tâches administratives ne  devraient pas leur incomber
  • 1 agent pour 14 enfants à la cantine, c’est inadmissible, il devrait y avoir 7 enfants maximum, surtout en période de crise sanitaire.
  • les Atsem ont un rôle pédagogique sous la responsabilité de l’enseignant, elles animent les ateliers en maternelle, elles accompagnent les enfants handicapés en Ulis ; quand elles ne sont pas là, c’est la qualité de l’enseignement et des inclusions qui est dégradée, en plus des besoins élémentaires des enfants qui ne sont pas correctement pris en charge
  • depuis la rentrée, les écoles tiennent par la force des personnels présents, mais ils sont épuisés, physiquement et moralement
  • il y a des solutions pratiques : pourquoi ne pas confier la gestion des bornes à un animateur ? »

Réponse :

« on va prendre tous les moyens possibles pour régler le conjoncturel, mais également réfléchir prioritairement à des solutions structurelles, pour que cela fonctionne mieux sur le long terme. »

La délégation :

« Nous souhaitons vous revoir pour faire le point sur la situation début décembre. »

Réponse :

 « rdv la 1ère semaine de décembre pour un bilan. »