Face au déni de démocratie, décidons la grève pour le retrait

Depuis le 49.3 jeudi 16 mars, pas un jour sans manifestation, ou rassemblement, des dizaines de milliers de manifestants dans toute la France.

Samedi, nous étions 3000 dans les rues de Montpellier à l’appel de l’intersyndicale SNUDI FO, SNUIPP, SUD et CNT.

Un 49.3 pourquoi ? Parce que Macron est mis en échec, son gouvernement est en échec. Ils sont minoritaires partout, au Parlement, dans la rue, dans la population avec 75% qui rejette toujours la réforme. C’est nous tous qui l’avons mis en échec, par la grève, sa reconduction dans plusieurs secteurs, par les millions qui sont descendus dans la rue depuis le 19 janvier, par les blocages, par cette résistance acharnée des salariés, de la jeunesse, de la population, avec leurs organisations syndicales unies qui exigent le retrait.

La majorité de la population nous soutient, malgré les tentatives des médias et du gouvernement pur nous discréditer, ils continuent à dire « ils ont raison » !

Nous sommes des millions, en face ils ne sont qu’une poignée, divisés et aux abois. La presse étrangère titre sur la défaite de Macron.

Notre mobilisation est historique, à Montpellier nous étions 45 000 le 7 mars, le 49.3 ne fait que la renforcer.

Nous, enseignants des écoles, AESH, des femmes principalement, nous refusons de travailler 2 ans de plus. Nous refusons d’avoir des retraites réduites par les décotes parce qu’on n’arrivera pas à avoir le nombre d’années de cotisation suffisant, qu’ils augmentent sans cesse. Ajoutez à cela des conditions de travail de plus en plus dégradées, pénibles, parfois intenables, avec les suppressions de postes, les fermetures de classe, le manque criant de places en établissements spécialisés ou en ULIS, de RASED, les pressions, le mépris de notre hiérarchie, et des bas salaires.

Ca suffit ! Alors continuons la grève !

Oui c’est difficile, oui on perd des journées de salaire, mais chacun a sa part à prendre pour faire plier ce gouvernement. Peut-on laisser certains secteurs en grève reconductible se battre sans nous ? On peut bloquer nous aussi, en fermant le plus d’écoles possibles le 23 mars.

Continuons à discuter de ces questions école par école, convaincre ceux qui doutent, qui hésitent, sans s’énerver, pour amplifier la grève.

Le SNUDI FO 34 appelle donc les personnels des écoles à :

  • envoyer les intentions de grève pour toute la période, jusqu’aux vacances
  • se réunir partout dès lundi, sur leur lieu de travail. C’est le moment d’aller tous en AG pour rompre notre isolement, pour discuter de la grève, prendre des décisions, et les faire connaître par tous les moyens possibles.
  • Nous appelons les parents à soutenir les collègues grévistes et à organiser des opération école morte.

Le SNUDI FO 34 adresse tout son soutien aux collègues du 2nd degré en grève dès lundi pour le Bac, aux étudiants qui bloquent, aux cheminots, et à tous ceux qui sont engagés dans ce bras de fer.

Plus que jamais, étendons et organisons la grève, jusqu’au retrait, jusqu’à la victoire !
Et nous ouvrirons la voie pour les autres revendications.
Tous ensemble, on bloque tout, on va gagner !

Rendez-vous du jeudi 23 mars :

  • 10h30 : Place de la Mairie (Sète)
  • 10h30 : Bourse du Travail (Béziers)
  • 10h30 : Maison des syndicats (Bédarieux)
  • 11h : Sous-Préfecture (Lodève)
  • 12h : Mairie (Ganges)

Communiqués :

Motion à discuter en Conseil des maîtres