Actuellement, de nombreux collègues se voient refuser leur demande de temps partiel sur autorisation, que certains pratiquent depuis 10, 20 ans, et reçoivent la même lettre type du Dasen pour justifier les refus : l’état de la ressource enseignante et la nécessité d’assurer la continuité du service public.
Les restrictions apportées par les priorités de la circulaire départementale constituent un moyen pour l’administration de ne pas créer les postes nécessaires.
Vouloir ainsi de façon brutale imposer de travailler à temps plein est une expression supplémentaire à la fois du mépris envers les personnels et du refus acharné de recruter, qui va de pair avec les déclarations scandaleuses du président candidat affirmant que certains enseignants ne feraient pas assez d’efforts.
Nos collègues se voient ainsi contraints
- de mettre leur santé en danger lorsque le temps partiels est nécessaire à sa préservation
- de déséquilibrer leur vie privée lorsqu’il s’agit de faire face à des obligations ou d’avoir des projets personnels
Le Dasen prend alors la responsabilité d’une détérioration ou d’une aggravation de la santé des enseignants contraints au 100%, pouvant conduire à des arrêts maladies ou même des accidents de services, qui gêneront la fameuse « continuité du service » puisqu’ils ne seront probablement pas remplacés, ou bien la responsabilité de postes non pourvus suite aux départs des collègues qui face à cette pression inacceptable renonceront à leur métier d’enseignant. Mais ce n’est pas tout ; cela impactera également les conditions d’apprentissage des élèves dont les enseignants manqueront de temps pour préparer correctement leur classe ou seront absents et non remplacés lorsqu’ils n’en pourront plus.
Le Snudi Fo 34 est présent et actif pour lutter contre cette logique autoritaire et budgétaire :
Nous revendiquons :
- le réexamen de toutes les demandes de temps partiel sur autorisation ayant été refusées
- le recrutement de tous les postes nécessaires
Nous sommes à vos côtés pour vous aider dans les démarches de recours individuels, mais également pour vous défendre collectivement :
- par téléphone, par mail, en RIS, dans les tournées d’écoles
- dans le cadre d’une audience à la DASEN ce mercredi 13 avril.