Pour préserver notre système public d’éducation, pour nos salaires, nos conditions de travail, la défense de notre statut… il ne nous reste plus que la grève et la mobilisation !
Il est tout aussi essentiel de s’engager avec détermination dans la grève Education Nationale du 26 janvier… tant que nous pouvons encore le faire !!!
Oui la grève c’est utile : il y a un an, nous étions engagés dans une longue grève contre le projet de réforme des retraites. Si nous ne nous étions pas mobilisés, la réforme serait passée, et des milliers d’entre nous en subiraient déjà les conséquences financières. Certes le gouvernement n’a pas abandonné le projet, mais si la réforme n’a toujours pas pu être mise en place, nous le devons, outre la pandémie, à notre mobilisation sans faille dans laquelle le Snudi Fo a été le principal moteur.
Le 26 janvier, tous ensemble, en grève avec le Snudi Fo, le Snuipp, Sud’éducation, la CGT Education, exigeons :
- L’arrêt des suppressions d’emplois et du recours aux contractuels, recrutement immédiat de personnels titulaires notamment sur les listes complémentaires comme premier des gestes barrières pour répondre à la situation, pourvoir au remplacement des collègues absents, permettre la baisse des effectifs dans les classes.
- L’arrêt immédiat des mesures du « Grenelle de l’Éducation » qui détruisent l’école, nos missions, notre statut dans le prolongement de PPCR et en échange d’une revalorisation indigente (formations par constellations, RH de proximité, réformes concours, suppression du corps d’IEN…)
- L’augmentation générale des salaires avec dégel du point d’indice et rattrapage des pertes subies depuis 2010.
- La satisfaction des revendications des directeurs en termes de décharges, de revalorisation et d’aide administrative; le retrait de la loi Rilhac qui tend à la création d’un statut de directeur supérieur hiérarchique dans le cadre de l’autonomie des établissements.
- Un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH.
- L’abandon de toutes les lois liberticides, non à la surveillance généralisée et au déni de la liberté d’expression et de revendication.
Les organisations syndicales représentatives ont demandé à être reçues à l’issue de la manifestation le 26 janvier par la rectrice. Nous y porterons vos revendications. Aidez-nous à établir les cahiers de revendications en continuant à nous faire remonter les problèmes que vous rencontrez.