La manifestation du 1er mai à Paris, comme ailleurs, a été marquée par des cortèges massifs et déterminés. En plein Etat d’Urgence, des dizaines de milliers de manifestants se sont mobilisés sur leurs revendications, sur les revendications des organisations syndicales !
Malgré les tentatives d’intimidation répétées des forces de l’ordre, sur ordre de la préfecture de police et donc du gouvernement, visant à créer le chaos et à imposer l’arrêt de la manifestation parisienne, les manifestants avec les organisations syndicales et leurs services d’ordre n’ont pas cédé et la manifestation est arrivée à destination, place de la Nation !
En fin de manifestation, le cortège de la CGT a été violemment pris pour cible et agressé par des individus qui n’entendaient visiblement pas que les organisations syndicales puissent manifester. Cette attaque antisyndicale a fait plusieurs blessés. C’est inacceptable, c’est inadmissible, pas touche à nos camarades de la CGT !
Cette agression intervient dans un contexte où le gouvernement tente de remettre en cause les libertés démocratiques, et en particulier les libertés syndicales : loi Sécurité globale, décrets « fichage des syndicalistes », état d’urgence permanent…
Le gouvernement porte l’entière responsabilité de cette dérive inquiétante qui conduit à remettre en cause le droit de revendiquer et de manifester.
La FNEC FP-FO apporte un soutien inconditionnel aux camarades de la CGT agressés ce samedi 1er mai à Paris.