Le décret du 28 avril 2022 sur la mission de référent direction d’école met en œuvre l’article 4 de la loi Rilhac, loi dont le SNUDI-FO demande toujours l’abrogation.
Ce décret précise de manière bien inquiétante leurs «missions » (article 3) :
« Il assure l’accompagnement des directeurs d’école dans l’exercice de leurs missions en répondant à leurs demandes de conseil et d’appui méthodologique.
Il facilite la fluidité et la transversalité des échanges entre les directeurs d’école dans le département dans lequel il exerce.
Il favorise la mutualisation des pratiques professionnelles entre directeurs.
Il contribue à la conception et à l’animation d’actions de formation des directeurs d’école. »
Chaque année, ce référent recevra « une lettre de mission » de la part du DASEN qui fixera « les axes prioritaires d’action ». (article 4)
Ce poste à profil « peut être confiée à tout directeur d’école en exercice justifiant d’au moins quatre années d’exercice » (article 5) et sera nommé pour 3 ans, renouvelable 1 fois, sous la responsabilité du DASEN (article 8).
Ils bénéficient de décharge de direction supplémentaire qui est cumulable avec celle de son école. (article 9).
Bref… Blanquer veut créer des « supers-directeurs » choisis avec soin, chargés d’imposer les contre-réformes ministérielles et de mettre au pas les directeurs d’école.
Inacceptable pour FO qui, en cohérence, a voté contre ce projet de décret au Comité Technique Ministériel.
Résultats du vote lors du CTM du 16 mars :
POUR : SGEN-CFDT, SNALC
Abstention : FSU, SE-UNSA
CONTRE : FNEC FP-FO, CGT