Année du 150ème anniversaire de la Commune de Paris, ce 1er mai, journée de lutte et de solidarité internationale des travailleurs et travailleuses, revêt un caractère tout à fait singulier à plusieurs titres :
Le gouvernement accélère sa politique de casse des droits sociaux et des forces productives. Nous y réaffirmerons que les revendications et l’action syndicale ne sont pas et ne seront jamais confinées, tout comme la Commune de Paris déclarait assurer « à chacune l’intégralité de ses droits, et à tout Français le plein exercice de ses facultés et de ses aptitudes, comme homme, citoyen et travailleur (…) et à développer et propager l’instruction, la production … ».
Le gouvernement engage de graves mesures liberticides qui visent à empêcher l’expression des revendications. Comme les communards , nous y réaffirmerons « la garantie absolue de la liberté individuelle, de la liberté de conscience (…) l’intervention permanente des citoyens dans les affaires communales par la libre manifestation de leurs idées, la libre défense de leurs intérêts ».
Constatant que le gouvernement utilise la pandémie pour engager des mesures liberticides, le SNUDI FO 34 condamne la prolongation sans fin de l’état d’urgence, qui vise notamment à restreindre les libertés, en particulier celle de manifester, et à empêcher l’expression de toute contestation. Elle exige l’abrogation de la loi « sécurité globale », et l’abandon du projet de loi « séparatisme » et des décrets « sécurité intérieure ».
Alors que la situation expose la nécessité de créations massives de postes dans le service public, le gouvernement poursuit sa politique d’austérité en maintenant les fermetures d’hôpitaux, de services, de lits, de la classe. Alors que les citoyens revendiquent le maintien de l’échelon de décision au plus proche de leurs problématiques pour se défendre au plus près de leurs intérêts, le gouvernement détruit pas après pas la moindre parcelle de décision démocratique. Le gouvernement poursuit la fusion des Académies, des écoles et des services.
Le SNUDI FO 34condamne la politique irresponsable du gouvernement en matière de santé publique, qui accélère la suppression des moyens matériels et humains.
Dans l’Éducation Nationale, alors que les personnels se mobilisent pour des classes et des postes, le ministre refuse de recruter des personnels sous statut et maintient les fermetures de classes et les suppressions de postes … pendant qu’il « rend » à Bercy 212,5 millions d’euros. Bien trop occupé à faire le guignol en jouant à la marelle, pour préparer la réélection de Macron en 2022, le ministre Blanquer laisse les enseignants renvoyer les élèves chez eux car il n’y a pas de remplaçant pour les accueillir.
Instrumentalisant l’épidémie de covid, le gouvernement accélère la casse des services publics, de l’industrie, du droit du travail, de la Sécurité sociale et des politiques sociales, aggrave les inégalités sociales et augmente scandaleusement les dividendes.
A l’hôpital on refuse les patients faute de lits et à l’école on refuse les élèves faute de personnels. Nous n’acceptons pas d’être enfermés dans cette impasse, nous exigeons le recrutement de personnels sous statut et l’arrêt des suppressions de postes.
Manifestation avec la CGT, FSU et SOLIDAIRES sous une banderole commune : « Ensemble pour les droits sociaux et les libertés » – Départ : 10h30 – Bd Louis Blanc
Si vous venez de loin (plus de 10 km de votre domicile), voici une attestation de déplacement dérogatoire à imprimer :