Communiqué intersyndical à l’initiative du Snudi-FO 34, de Sud Education 34, de la CGT Educ’action et du Snuipp 34.
« Cette année les refus de temps partiels s’intensifient : sauf raisons médicales ou familiales graves, les enseignant-es sont forcé-es d’exercer à temps plein.
L’inspection académique utilise ces refus comme variables d’ajustement du manque de personnel, quitte à mettre en danger la santé des enseignants.
Inacceptable ! Renoncer à une partie de son salaire n’est jamais une décision facile, aucun enseignant ne doit choisir entre son poste et sa santé !
Rompre l’équilibre procuré par le temps partiel met en danger la santé des collègues et du même coup pénalise leurs élèves. Sont à craindre la multiplication des arrêts maladies, des remplacements, s’il y en a (!), et une dégradation de plus de la scolarisation des élèves.
→ Non, nous ne sommes pas une « ressource » en pénurie comme l’huile de tournesol, nous sommes des personnes !
→ « Le temps partiel, si c’est pour ne pas travailler, c’est non » : assez de mépris, le temps partiel est un besoin, voire une nécessité !
→ « Il n’y a pas de problème de remplacement » : comment expliquer les centaines de jours non remplacés, plusieurs semaines sans prof pour certaines classes ? Politique de l’autruche ?
Plusieurs demandes de collègues contraint-es au temps plein ont déjà abouti lors des recours gracieux.
D’autres seront défendues devant la commission paritaire qui se réunira le jeudi 2 juin.
CGT éducation, SNUDI-FO, SNUIPP, et SUD Éducation appellent à maintenir la pression et à montrer votre soutien en participant nombreuses et nombreux au :
Rassemblement le mercredi 1er juin
à 17h devant le Rectorat
Les temps partiels ne doivent pas être utilisés pour pallier le manque de recrutements :
Tous les postes nécessaires doivent être créés, sous statut !
Tous les temps partiels doivent être accordés !
Collectivement, défendons nos droits !«